Depuis les années 30 jusqu'aux débuts des années 90, la musique populaire roumaine a connu de grandes phases de succès à l'étranger. Dans les années 30, Bucarest était nommée le petit Paris, et les airs de tango ou de cabaret voyageaient d'est en ouest, que l'on soit Piaff ou Maria Tanase. Dans les années 70, la présence du flûtiste George Zamfir ou du compositeur Vladimir Cosma rendra populaire plusieurs thèmes roumains, dont celui du Grand Blond avec une chaussure noire". Ensuite, à la fin de l'ère Ceaucescu, c'est le belge Stephane Karo qui poussera le Taraf de Haidouks à la célébrité internationale depuis Bruxelles où ils se produisent discrètement, alors que les films de Gatliff ou de Kusturica font jaillir à l'écran l'âme tsigane des Balkans.
Le Taraf Budișteanu nous fait revivre cette épopée extraordinaire de la musique populaire et tsigane de Bucarest. Avec le virtuose de l'accordéon Aurel Budisteanu, la magie du cimbalum de Costel Ursulets, Nicolas Hauzeur au violon et Zoli Kekenj à la contrebasse ;